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Histoire

L’histoire de la Maison Piéchaud est celle d'une passion pour l'art transmise à travers les générations. Elle débute avec Dominique Piéchaud, un artiste formé chez le sculpteur allemand Anton Nagel. Après la Seconde Guerre mondiale, Dominique s'établit en France avec sa femme Maria-Theresia, fille d'Anton, et y ouvre un atelier d'art. Leur fils Stephan, puis leur petit-fils Louis-Guillaume, perpétuent la tradition familiale, Louis-Guillaume fusionnant finalement les deux ateliers en un. Reconnue pour son excellence, la Maison obtient le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » en 2015​​.

L’histoire de la Maison Piéchaud débute lorsque Dominique Piéchaud révèle précocement une fascination pour l’art. Venant d’une lignée de docteurs en lien avec les cercles artistiques, il se passionne vite pour la peinture et, s’écartant des voies traditionnelles de sa famille, intègre l’École des Beaux-Arts.

Le conflit mondial se déclare. Dominique, jugé trop jeune pour être mobilisé, est réquisitionné dans une fabrique d’armes allemande par le biais du service du travail obligatoire. Son séjour y est de courte durée car il est blessé suite à la chute d’une étagère et doit être hospitalisé.

Le chirurgien allemand qui le prend en charge, estimant inapproprié qu’un jeune artiste soit affecté à la fabrication d’artillerie, réussit à convaincre les autorités allemandes de le transférer à Trêves auprès d’Anton Nagel, un sculpteur allemand réputé pour ses œuvres d’art religieux.

Bien qu’étant de nations opposées par la guerre, les deux hommes se rapprochent du fait de leur religion en premier lieu mais également par leur passion pour l’art. C’est ainsi que Dominique Piéchaud se forme auprès de celui qui est maintenant son maître, Anton Nagel.

La famille Nagel ira jusqu’à cacher Dominique lorsque celui-ci sera envoyé sur le front de l’Est par les nazis.

En 1947, il reviendra en Allemagne pour épouser la fille d’Anton Nagel, Maria-Theresia.

De retour en France, Dominique et Maria-Theresia s’installeront à Bordeaux dans l’hôtel particulier familial où ils emménageront un premier atelier au fond du jardin.

Les débuts seront difficiles, mais passionné d’art sacré et d’époque médiévale, il lance une collection d’objets d’art en bronze et émaux grand feu bientôt couronnée de succès ce qui lui permettra de continuer parallèlement à pratiquer son art en peinture, gravure et sculpture.

En 1981 l’atelier prendra le nom de « Les Tailleurs d’Images », nom que l’on donnait aux sculpteurs au Moyen-Âge.

En 1950, Dominique et Maria-Theresia auront un fils unique, Stephan, qui rejoindra l’atelier familial dès l’âge de 16 ans.

Stephan reprend l’affaire familiale en 1987. Il s’avère être un excellent gestionnaire et ouvre notamment des boutiques à Saint Bertrand de Comminges dans le piémont Pyrénéen et à Vézelay ce qui permet à l’atelier de vendre en direct ses productions.

Comme son père, Louis-Guillaume Piéchaud rejoindra l’atelier familial à l’âge de 16 ans. Il y travaillera pendant 7 ans avec son père et son grand-père. En 1998, il le quitte pour créer le sien spécialisé en orfèvrerie liturgique.

En 2011, Stephan Piéchaud part à la retraite. Louis-Guillaume reprend l’atelier « Les Tailleurs d’Images » et réunit les deux activités en une seule.

En 2015, l’atelier est honoré du prestigieux label «Entreprise du Patrimoine Vivant».